Restaurer les continuités écologiques en Île-de-France

La Région Île-de-France et l’État (DRIEAT) ont souhaité lancer en 2020 une étude visant à identifier des secteurs prioritaires pour la restauration des continuités écologiques en Île-de-France. La motivation de cette étude part du constat du manque de projets ambitieux dans ce domaine, et s’inscrit dans les révisions du Schéma directeur régional d’Île-de-France (SDRIF) de 2013 et du Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) de 2013.

Ce rapport constitue la deuxième phase de cette étude.

La première phase de l’étude a permis d’identifier une trentaine de secteurs associés à de très forts enjeux en termes de biodiversité et à une très forte pression urbaine.

La phase 1 a permis de renseigner 14 indicateurs. Huit d’entre eux permettent de qualifier l’intérêt écologique de la maille et six autres qualifient la pression anthropique.

Chaque indicateur a été calculé pour une maille hexagonale de 2 km de côté (soit une surface de 3,46 km²). Cette taille de maille a été retenue car étant assez grande pour permettre le croisement avec les données d’entrée, tout en étant assez fine pour constituer un outil d’aide à la décision localement.

À partir de cet ensemble d’indicateurs, trois indicateurs synthétiques par maille ont été calculés, en ne retenant que les mailles situées à plus de 90% dans le territoire francilien (cela afin d’éviter des biais dans l’élaboration des classes, dus aux effets de bord).

Un indicateur synthétique d’intérêt écologique noté de 1 à 3 (la valeur « 3 » correspondant à l’intérêt écologique le plus fort) ; un indicateur synthétique de pression, noté de 1 à 3 (la valeur « 3 » correspondant à la pression la plus importante) ; un indicateur synthétique d’enjeu global, noté sur 6 et correspondant à la somme des deux premiers indicateurs.

Les secteurs décrits ici correspondent aux mailles capitalisant une note de 6/6 c’est-à-dire une pression majeure et un intérêt écologique maximal. Cette deuxième phase établit un diagnostic écologique de chaque secteur. Le groupe de travail a identifié les sous-trames concernées, les éléments fragmentant ainsi que la présence de végétations ou habitats rares et fragiles. Des pistes d’action (travaux de restauration écologiques, solution d’effacement des obstacles…) ont également été proposées pour certains secteurs.

Quinze sites supplémentaires ont été ajoutés « à dire d’expert » ; les approches par indicateurs ou à dire d’expert étant complémentaires dans l’identification de continuités écologiques à l’échelle régionale.

Informations complémentaires

Thématiques
Aménagement du territoire
Biodiversité
Auteur
Institut Paris Région
Date de publication