À quelles conditions les grands ensembles issus de l’urbanisme des années 60 peuvent-ils contribuer à la trame écologique des villes ?

Dans un contexte ou se posent conjointement les enjeux de la densification en milieu urbain et de la préservation de la biodiversité en milieu urbain, le programme de recherche BAUM (Biodiversité, Aménagement Urbain et Morphologie) a été initié par le PUCA en 2019 pour apporter des éléments de réponse à la question : comment concilier densification du bâti et préservation de la biodiversité en ville ? Les six projets de recherches engagés au sein de ce programme proposent d’apporter des éléments de réponse à cette question en explorant les liens entre forme urbaine et biodiversité. Dans la continuité de ce programme, le projet collectif de l’École urbaine de Sciences Po en partenariat avec le PUCA, mené par une équipe pluridisciplinaire de quatre étudiant.e.s tout au long de l’année universitaire 2022-2023, a eu pour objet d’étude le cas spécifiue de la morphologie des grands ensembles issus de l’urbanisme des années soixante.

Ce projet a eu pour objectif de répondre à la question : À quelles conditions les grands ensembles issus de l’urbanisme des années 60 peuvent ils contribuer à la trame écologique des villes ?

Pour cette étude, trois terrains d’études ont été sélectionnés à la suite d’une catégorisation des grands ensembles : le quartier du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, le quartier du Gros Chêne à Rennes et le quartier de la Duchère à Lyon. Ces terrains ont ensuite été analysés à partir d’une méthodologie puisant aux disciplines de l’urbanisme et de l’écologie urbaine.. À l’occasion de cette restitution les étudiant·es présenteront leur analyse des trois terrains d’études ainsi que des pistes de réfexion.