Biodiv'2050 : Végétalisation du bâti et biodiversité

L’urbanisation croissante du monde et, en parallèle, l’érosion préoccupante de la biodiversité, modifient la place du végétal en ville. Depuis longtemps, et peut-être depuis que les villes existent, les parcs et jardins ont joué un rôle important dans la cité, mais avant tout culturel, récréatif et esthétique. S’ajoutent désormais la recherche de fonctions alimentaires, climatiques, de séquestration de CO2 , d’intégration dans la trame régionale de la biodiversité ou de régulation hydrique, pour aboutir à l’émergence, un peu partout dans le monde, d’un nouveau type d’espace : les infrastructures vertes.

Celles-ci comportent presque toujours trois composantes de base : des arbres, de l’agriculture urbaine, des terrasses et murs végétalisés. Dans un précédent numéro de BIODIV’2050 (numéro 5 : « Biodiversité et économie urbaine »), nous avons évoqué les aspects économiques de ces infrastructures et la valeur des services qu’elles rendent. Le présent numéro se penche sur leur déploiement concret, les avantages et inconvénients des différents dispositifs possibles et leurs coûts. Ceci, afin d’apporter aux praticiens de la ville des outils d’aide à la décision et à l’action.

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Thématiques
Architecture
Biodiversité
Auteur
Mission Économie de la biodiversité
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